L’allergie, un peu d’histoire

1 octobre 2014 Par vero

Ne retrouvant plus cet article sur le site de abcallergie, je me permets de reprendre leur texte très intéressant :

LES ANCÊTRES DE L’ALLERGIE

Le site abcallergie avait publié en 2006 un dossier sur les ancêtres de l’allergie.

L’allergie est souvent présentée comme le mal du XXIème siècle. On parle du pollen comme de la « pollution verte ». Qui ne sait pas ce qu’est un acarien aujourd’hui ? L’allergie est un thème tellement abordé de nos jours qu’on oublie qu’elle était pratiquement inconnue au début du siècle.
A l’aube du XXI ème siècle, il nous est paru important de faire un retour sur ces 100 ans qui viennent de s’écouler. Ne serait-ce que pour mesurer les progrès réalisés dans la connaissance de ce phénomène… et ceux restant à faire.

A qui d’autre demander cet exercice, qu’à l’allergologue Paul MOLKHOU, témoin vivant de ce siècle de découvertes et amis de certains des grands noms de l’allergie cités ci-dessous.

Dossier réalisé le 14/01/2001

par Dr. P. Molkhou, Pédiatre allergologue, Hôpital St Vincent de Paul – Paris.
Copyright ABC Allergies

Les premiers Allergiques « Connus »

Les premières découvertes scientifiques sur l’allergie remontent à la fin du XIX ème siècle, mais des manifestations allergiques ont été observées depuis des siècles. Voici quelques hommes célèbres qui, si Internet avaient existé, consulteraient www.abcallergies.com et participeraient activement au Forum…Les premiers Allergiques « Connus »

2650 avant JC
Le premier allergique connu est Ménes de Memphis Pharaon de la 1° Dynastie, mort dans des circonstances confuses. Il a été tué par une piqûre de « Kheb », mot qui signifie aussi bien l’hippopotame que guêpe. Il est en fait soupçonné d’avoir été allergique au venin d’hyménotère.

41 après JC
L’empereur romain Britannicus est le second allergique connu de l’histoire, mais le premier de l’ère Chrétienne. Britannicus ne pouvait monter à cheval sans présenter tous les signes d’une réaction anaphylactique aux squames de chevaux. Pas facile de conquérir le monde dans ces circonstances.

1483
Richard III d’ Angleterre est le troisième allergique connu pour ses réactions cutanées immédiates après l’ingestion de fraises. C’est ainsi qu’il put se débarrasser de certains de ses ennemis en les invitant à un repas où il se faisait servir des fraises, puis en prétextant qu’ils avaient voulu le tuer avec des fraises empoisonnées.

L’allergie touche donc tout le monde et depuis des siècles. Les anecdotes sont multiples, les écrivains allergiques en sont une bonne source (cités par le Professeur François Bernard Michel Membre de l’Institut de France et de l’Académie de Médecine, dans son livre « Le souffle coupé ») :

Marcel Proust, un asthmatique célèbre, présente sa première crise d’asthme en 1880, à l’âge de neuf ans lors d’une promenade au bois de Boulogne. C’est un polyallergique aux pollens de graminées et à la poussière de maison (à cette époque, les acariens n’étaient pas connus)

Raymond Queneau, asthmatique , n’a pas écrit à propos de son asthme mais tous les personnages de ses romans parlent d’asthme de façon très pertinente.

Après ces quelques passages récréatifs, branchons la machine à remonter le temps.

Le début d’une longue Histoire…

Au début des années 1900 des progrès importants vont permettre de mieux comprendre les mécanismes de la réponse allergique.

La découverte de l’IgE a été une véritable percée dans le domaine de l’allergologie. Au début du 19ième siècle, avaient été décrits les premiers cas de rhume des foins attribués à des pollens. Ce n’est que 100 ans plus tard en 1921 que PRAUSNITZ et KÜSTNER firent le rapprochement avec un facteur présent dans le sérum. Cette merveilleuse aventure commence donc en réalité bien avant 1921…

Au cours de l’année 1871, Charles H. Blackley rapporte pour la première fois que les symptômes décrits en 1819 par John Bostock sous le terme de « CATARRHUS AESTIVUS » sont dus aux grains de pollens. Wyman en 1872, met l’accent sur les prédispositions familiales du rhume des foins dus aux pollens.

C’est d’abord en Angleterre que Sir Henry Dale (1875-1968) et Sir Patrick Playfair Laidlaw (1881- 1940) décrivent l’histamine comme une puissante substance vasoactive. Dale étudiera pendant de nombreuses années le rôle et les effets de l’histamine.

En 1902, Charles Richet (Prix Nobel 1913) et Paul Portier, en découvrant l’anaphylaxie, deviennent les fondateurs de la discipline  « Allergologique » .

Dés 1903, Von Pirquet , médecin autrichien, crée le terme « Allergie » (allos, autre, ergon, action) en développant une théorie dans laquelle la présence à la fois d’une substance étrangère, que nous appelons actuellement allergène et de l’hôte contribuent à déclencher la maladie.

En 1905, Von Pirquet décrit avec Bela Shick , médecin d’origine hongroise, la maladie sérique (Réaction retardée, : urticaire, douleurs articulaires, atteintes reinales, fièvres…). Au cours des quinze années suivantes, on assiste à une série de découvertes qui vont conduire au concept et à la procédure d’une désensibilisation (immunothérapie) dans l’allergie (Noon et Freeman 1911- 1914).

A la même époque , Schlosman et Finkelstein (1905) en Allemagne, et Hutinel (1908) en France, décrivent les accidents sévères, voire mortels de type immédiat après ingestion de lait de vache.
Schloss, dès 1912 , propose les tests cutanés (cutiréaction ou scratch) dans le diagnostic de l’allergie alimentaire.

En 1914, Talbot, pédiatre américain utilisant le scratch test, rattache l’asthme à une « intoxication » alimentaire par l’œuf . Ses travaux ont contribué à jeter les bases des futures études sur l’allergie alimentaire de l’enfant.

C’est en 1916 que Cooke, figure réputée dans le domaine de la recherche en allergie aux ÉTATS-UNIS, et Vander Veer introduisent la notion d’un facteur héréditaire dans les maladies allergiques. Dans le premier volume du Journal of Immunology, ils décrivent les réactions immédiates cutanées chez des patients porteurs d’affections allergiques courantes. Devant la multiplicité de ces affections fréquentes, ils conclurent que de tels sujets appartenaient à un groupe capable de se sensibiliser d’une manière naturelle à certaines protéines auxquelles leur environnement et leur style de vie les exposaient fréquemment. Ces auteurs considéraient ce phénomène comme analogue à l’anaphylaxie.

Drame à Central Park… Un asthme transmit par transfusion sanguine

En 1919, Maximilien A. Ramirez, médecin new-yorkais (1891-1946), rapporte un cas inhabituel d’asthme dans  « The Journal of the American Medical Association » . Un patient sans antécédent allergique connu reçoit une transfusion sanguine pour anémie. Deux semaines après cette transfusion, ce patient monte dans une calèche tirée par des chevaux pour une promenade à travers Central Park. A l’instant même, il présente une gêne respiratoire qui se transforme rapidement en crise d’asthme nécessitant un traitement d’urgence. Le matin suivant, dans les mêmes circonstances, la crise se renouvelle.

Après une longue enquête, le Dr Ramirez pu déterminer l’origine des crises d’asthme de son patient. Le donneur du sang transfusé à ce patient a pu être retrouvé. On apprit qu’il était asthmatique et allergique aux squames de chevaux, ce que Ramirez appela comme facteurs de risques transmissibles : les « corps anaphylactiques ». Cette première observation mondiale indique bien qu’un facteur présent dans le sérum peut-être impliqué dans les mécanismes déclenchant un asthme.

La découverte des  « Réagines » : un grand pas dans la connaissance du fonctionnement des allergies.

Deux ans plus tard , Otto Carl Prausnitz (Giles) (1876-1963) et Heinz Küstner (1897-1963) réalisent leur expérimentation classique connue depuis lors comme le PK test ou test de transfert passif.
Du sérum de Küstner, allergique au poisson cuit est injecté en petite quantité (0.05à 0.1ml) au niveau du bras de Prausnitz qui lui n’est pas allergique au poisson. 24 heures après, Prausnitz est testé avec un extrait de poisson au même endroit (0.02ml). Pour la première fois de sa vie, il présente un test cutané positif au poisson : papule (oedème) et érythème (rougeur). (Cf. description clinique ci-dessous).

Cet événement ne pouvait s’expliquer que par la présence dans le sérum de Küstner d’un facteur capable d’entraîner une réaction cutanée immédiate. Ce facteur fut baptisé plus tard Réagine, par référence aux rougeurs visibles sur la peau. De nombreuses années passèrent avant de savoir que la Réagine était une IgE. Ces deux auteurs réalisèrent que ce facteur pourrait être une méthode de diagnostic spécifique pour identifier soit un antigène soit un anticorps.

Il est important de signaler que Prausnitz (lui-même allergique aux pollens) et Küstner essayèrent en vain de reproduire le même phénomène avec du sérum d’un sujet sensibilisé aux pollens.

Description de la réaction anaphylactique de Küstner âgé de 24 ans connu pour être « supersensible au poisson » depuis l’âge de 6 ans.
Article publié en 1921 ( à l’Institut d’Hygiene de l’Université de Breslau) par Otto Carl Prausnitz et Heinz Küstner

« 1/2 heure après l’ingestion de la moindre trace de poisson d’eau de mer ou d’eau douce, apparition d’une démangeaison au niveau du cuir chevelu, du cou et du bas ventre, avec une sensation de sécheresse dans la gorge ; peu de temps après, gonflement et congestion des conjonctives, congestion sévère et sécrétions de membranes muqueuses des voies respiratoires, avec crise intense d’éternuements, toux d’irritation, raucité de la voix, dysphonie (gêne de la voix) et forte dyspnée (gêne respiratoire) inspiratoire. La peau devient entièrement érythémateuse (rougeurs) surtout au niveau de la face avec la présence de nombreuses papules (élévation de la peau) confluentes, prurigineuses mesurant 1 à 2 cm. Aucune transpiration n’a été notée.
Deux heures après, apparition d’une importante salivation suivie de vomissements, après quoi les symptômes s’estompent progressivement. La température, les fonctions cardiaques et rénales ont toujours étaient normales. 10 à 12 heures après, tous les symptômes avaient disparu. Seule persistait une sensation d’extrême faiblesse pendant à peu près un jour. Après chaque attaque, survenait une période d’oligurie (peu d’urine) et de constipation, phénomènes probablement liés à la déshydratation et aux vomissements, mais peut être, serait-il préférable d’expliquer cela par la rétention d’eau comme celle rencontrée au cours de la maladie sérique (Réaction retardée, : urticaire, douleurs articulaires, atteintes reinales, fièvres…). Les auteurs signalent également comme une forme mineure de cette maladie, la constatation par Küstner de l’apparition d’une urticaire au niveau de lèvres lors du contact avec de la colle de poisson.
Tous ces signes et symptômes d’hypersensibilité au poisson ne sont pas d’ordre psychologique. Ils sont fréquemment survenus lorsque Küstner avait mangé une fois du poisson à son insu, ayant pris, par exemple, du thon pour de la viande et une autre fois du persil qui avait été coupé sur une planche qui avait servi auparavant à préparer des anchois. Par contre, Küstner pouvait manger du caviar sans problème. La substance active semblait se trouver dans la chair des poissons à arêtes et chose curieuse, ce patient supportait le poisson cru et non le poisson cuit sous toutes ses formes.
 « 

Nous avons jugé opportun de reproduire le texte original, tant est saisissant et d’actualité, la description des signes d’anaphylaxie alimentaire, de l’urticaire de contact et des réactions par contamination.

Travaillant simultanément mais indépendamment de Praustnitz et Küstner, Arent de Besche, médecin norvégien, entreprit les mêmes expériences, sur une plus grande échelle. Au courant des travaux de Ramirez, il avait noté que certains sujets vaccinés contre la diphtérie présentaient une rhino conjonctivite et de l’asthme dès qu’ils étaient en contact avec des chevaux.
Enfin dés l’hiver 1920- 21, il réussit à induire une anaphylaxie locale en soumettant un collègue volontaire à des injections de sérum d’un sujet asthmatique allergique au cheval. Testant le sujet 24 heures plus tard, il obtint une réponse positive. De Besche renouvela ses essais avec des sérum de sujets asthmatiques allergiques au chat ou aux pollens.

La démonstration que le sang de sujets hypersensibles contenait une substance capable de déclencher une allergie suscita d’immenses recherches. Pendant plus de 40 ans, de nombreux chercheurs se sont efforcés à élucider les données cliniques et immunologiques des Réagines ( qui seront connus plus tard sous le nom d’IgE).

En 1923, Arthur Fernandez COCA (1875-1959), un des premiers collaborateurs de COOKE décrit le concept d’atopie ou « maladie étrange », réaction bizarre inclassable , qui vient du grec : a (privatif) et topos (lieu).

C’est une pathologie de réactions dans laquelle on retrouve des affections apparemment aussi éloignées que le rhume des foins , l’asthme, l’urticaire ou l’eczéma rencontrées soit chez le même patient, soit dans la même famille. Cependant, COCA signalait que cette hypersensibilité n’était pas transférable passivement et n’était pas analogue à l’anaphylaxie expérimentale chez l’animal. Il semble qu’il n’était pas au courant des travaux originaux, deux ans auparavant, en1921, en Allemagne, de PRAUSNITZ et KÜSTNER, qui venaient de démontrer qu’il existait un anticorps candidat présent dans le sérum des sujets allergiques et capable de transférer l’hypersensibilité immédiate au niveau de la peau de sujets normaux.

Cependant, en 1925, Coca et Grove ont, par la suite, poursuivi leurs recherches sur l’atopie en rapportant que ce facteur sérique plus tard identifié « IgE » avait des propriétés exceptionnelles qui le différenciait des autres anticorps.

Bien que ne traversant pas le placenta, ce facteur pouvait être transmis lors d’une transfusion sanguine entraînant une sensibilité allergique temporaire. Coca, se basant alors sur les travaux de Praustnitz et Küstner, conclut qu’aucun anticorps ne pouvant être détecté in vitro. Ces manifestations devaient être appelées atopiques » . Il désignait l’antigène responsable de l’hypersensibilité comme « atopen » et l’anticorps correspondant comme « réagine atopique ».

La suite de l’aventure Praustnitz Küstner

Après les travaux de Ramirez et de Praustnitz et Küstner , les recherches continuent sur la même voie du transfert passif, mais Waltzer et Bruner ne s’arrêtent pas là.

En 1928 , Waltzer en collaboration avec Brunner, sensibilisent passivement des volontaires avec des injections intradermiques (dans le derme, partie profonde de la peau) de 0.05ml de sérum de patients allergiques au poisson, et injectent également du sérum de sujets non allergiques. 24 heures après, les volontaires ingèrent du poisson. En quelques minutes et pendant 1 heure, apparaît une réaction cutanée ( papule et érythème) à l’endroit sensibilisé chez plus de 90 % des sujets. Cette réaction va persister pendant quelques heures.
Ces études illustrent bien la rapidité avec laquelle des protéines alimentaires intactes peuvent être absorbées et réparties dans tout le corps après leur ingestion.

En 1935, Robert Anderson COOKE (1880 -1960) et Mary Hewit LOVELESS (1899-1991) décrivent l’élévation du taux des « anticorps bloquants » (anticorps thermostables, résistant à la chaleur), à la suite d’injections d’extraits allergéniques. Ils ouvrent ainsi une nouvelle ère de recherches dans le mécanisme de la réponse allergique.

Ce n’est qu’après les grands progrès réalisés dans les années 1950, aussi bien en immunochimie qu’en immunologie, qu’il devint évident que cette réagine était associée aux anticorps. Ceux des classes IgG, IgM et IgD furent exclus.

Cependant entre 1962 et 1964, l’IgA, qui semblait avoir un rapport avec l’activité réaginique, fut définitivement exclue lorsque Mary LOVELESS publia un cas d’activité réaginique chez un patient déficient en IgA.

LA découverte : les anticorps IgE

En 1965, Denis Raymond STANWORTH (né en 1928) chercheur anglais, donne des informations précieuses sur les réagines. Dans un article publié dans Allergy « The discovery of IgE » (1993, 48: 67-71), il relate comme dans un roman policier, tous les évènements auxquels il a été intimement lié dans la découverte de cette nouvelle immunoglobuline.

Au cours de ces mêmes années, le couple Teruko et Kimishige ISHIZAKA, aux USA, en travaillant sur les pollens d’ambroisies, isolent une fraction riche en réagines à partir du sérum d’un sujet très sensible à l’ambroisie. Cette fraction injectée à des lapins produit des anticorps. Après plusieurs mois, ils obtiennent un antisérum qui satisfait leurs demandes : mélangé au sérum du patient riche en réagines, l’activité de la réaction PK disparaît.
Ainsi les ISHIZAKA avaient démontré que les réagines appartenaient à une classe inconnue d’immunoglobuline qu’ils appelèrent « globuline gamma E »

L’IgND : soeur jumelle de l’IgE ?

A la même époque que les Ishizaka et indépendamment d’eux, Hans Bennich (né en1930) et S.G.O. Johanson (né en1938) en Suède, découvrent chez un patient atteint d’un myélome (cancer de la moelle), une protéine atypique en grande quantité, qu’ils appellent la protéine ND, des initiales du malade.
Avec l’aide de L. Wide, ils montrent que cette Ig ND est bien présente dans le sérum de sujets normaux mais en très faible quantité.

Poursuivant leurs travaux, ils découvrent que des patients asthmatiques allergiques et/ou atteints de rhume des foins présentent des taux élevés de Ig ND. Avec la collaboration de chercheurs britanniques dontSTANWORTH, ils mettent en évidence que de petites quantités de IgND bloquent la réaction de Prausnitz Küstner.

Les deux équipes conclurent, après une étude approfondie de leurs résultats, qu’ils avaient travaillé sur la même immunoglobuline. La conférence de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) de Lausanne en1968 officialisa la découverte d’une cinquième classe d’immunoglobuline sérique humaine sous le nom d’IgE.

A suivre …

La découverte en 1921 par Praustnitz et Küstner d’un facteur sérique chez des sujets allergiques, capable de transférer une hypersensibilité immédiate au niveau de la peau de sujets normaux, a connu de nombreuses applications. Malheureusement, même pendant la période de pré-SIDA, le risque de transmettre les virus de l’hépatite a été un terrible handicap pour généraliser cette méthode. Elle a néanmoins ouvert la voie royale pour la découverte 46 ans après de l’IgE.

Trente quatre ans se sont écoulés depuis la découverte de l’IgE qui n’a pas encore dévoilé tous ses secrets. Aujourd’hui des méthodes utilisant des anti-IgE vont ouvrir une nouvelle voie dans le traitement des allergies. A suivre…

POUR EN SAVOIR PLUS :

  • Cohen SG. The American Aademy of Allergy. An historical review. J Allergy Clin Immunol 1979;64: 332-474.
  • Prausnitz C., Küstner H. (1921) Studies on supersensitivity .Centrbl; Bakteriol,86,160-9. Traduit par Prausnitz C. In :Gell PHG, Coombs RRA,eds Clinical aspects of immunology Oxford: Blackwell,1962: 808-16.
  • Portier P, & Richet (1902). De l’action anaphylactique de certains venins. Compte rendu de la Société de Biologie,54, 170.
  • Ramirez M.A.(1919) Horse asthma following blood tranfusion : report of a case . Journal of the American Medical Association,73,984.
  • Walzer M. Absorption of allergens . J Allergy 1942,13: 554-62.
  • Pepys J. « Atopy »: a study in definition .Allergy 1994: 49: 397-399.
  • Cooke R.A.,Van Der Veer A Jr. Human sensitisation . J Immunom 1916: 1 201-305
  • Coca AF, Cooke RA. On the classification of the phenomena of hypersensitiveness .J Immunol 1923: 8: 163-82 .
  • Coca AF,Grove EF. Studies in hypersensitiveness. XIII. A study of the atopic reagins. J Immunol 1925: 10: 445-64.
  • Ishizaka K, Ishizaka T, et al. Blocking of Prausnitz- Küstner sensitisation with reagin by normal b2A-globulin. J Allergy 1963: 34: 395-403.
  • Johanson SGO, Bennich H .Immunological studies of an atypical (myeloma) immunoglobulin .Immunology 1967 13: 381-94.
  • Stanworth DR . Immediate Hypersensitivity. Amsterdam London 1973 (North Hollan Publishing Company.