Découverte de l’allergie
1 juin 2001Pour commencer, je repars au début de l’aventure. Nicolas avait deux mois et demi quand il a eu des plaques d’eczéma sur le visage. Cela correspondait à ma reprise de travail et donc à son changement de vie, il passait ses journées chez « Nounou ». Ayant moi-même de l’eczéma depuis la naissance et connaissant bien la relation qui existe entre ces irritations de la peau et le stress, nous avions mis ces crises sur le compte du changement de vie auquel il fallait s’adapter… Le temps passait, l’eczéma étaient omniprésent sur ses joues et de moins en moins beau à voir. Le pédiatre nous prescrivait de la crème à base de cortisone et nous en restions là… Mon enfance a été « envahie » par le même type d’eczéma que j’avais sur le corps et j’imaginais déjà ce qu’allait être la vie de mon petit bonhomme et je partais sur le chemin des crèmes, des bains spéciaux, des dermatos, etc… C’est la nounou qui nous a aiguillé vers les allergies alimentaires en nous conseillant de consulter un allergologue. Je n’y avais même pas pensé !
Je prends donc rendez-vous et j’emmène mon petit bouchon de un an se faire faire une prise de sang (je l’ai assez mal vécu sur le moment). Ils ont commencé par une recherche générale : aliments, pollens, moisissures, acariens. Les résultats sont impressionnants : ils démontrent une très forte allergie au blanc d’oeuf, sur une échelle de 1 à 6, ils se trouve au top niveau « concentration très importante« . Deux mois après, l’allergologue exécute des tests cliniques : elle dépose des gouttes d’allergènes choisis sur une zone du corps et pique à l’aide d’une petite aiguille le centre de chaque goutte. Elle nous avait demandé d’apporter un oeuf avec nous pour faire le test avec ses extraits cliniques et un vrai oeuf. Résultats : Le blanc et le jaune d’oeuf ont réagis très fortement. Elle avait l’air impressionné, ce qui ne m’a pas rassurée. Elle nous conseille donc un Régime d’Eviction, donc une alimentation sans oeuf.